Bivouac à Tête Chevalière

Points clés

  • Zone : Hauts Plateaux du Vercors
  • Départ : (1) Les Fourchaux, 38 930
  • Aller : 5h
  • Bivouac : (4) Tête de Chevalière, 1 950m
  • Retour : 3h
  • Dénivelé : +/- 831m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2021

Une fois n’est pas coutume, nous retournons sur notre terrain de jeu favori : le Vercors !

Nous partons des Fourchaux, peu après Richardière, pour rejoindre notre première étape : le refuge de Chaumailloux où paissent de nombreux chevaux en période estivale. Adrien s’est très vite fait un copain : un petit poney très câlin et curieux le suivant à la trace (il sentait sûrement la nourriture dans le sac !). On aurait bien passé la journée à les caresser, d’autant qu’ils ne sont pas du tout farouches, mais ce n’est pas l’objectif du jour !

Nous reprenons notre chemin pour nous enfoncer dans les Hauts Plateaux, où règne toujours ce sentiment de solitude et de sérénité. Arrivés à la fontaine Pourrie (charmant nom et qui explique peut-être son absence d’eau !), nous bifurquons vers l’Est en direction du Jas de Chamousset et de la Plaine des Mourets. Une pluie fine commence à tomber et nous sortons coupe-vent et protèges-sacs pour que nos affaires ne soient pas mouillées. Très vite c’est un déluge qui s’abat sur nous et la randonnée commence à prendre un mauvais virage.

Je vous passe les insanités dont j’accable Adrien, et heureusement pour lui, et pour moi, la pluie finit par se calmer, nous laissant tremper mais face à un paysage splendide : le magnifique cirque rocheux des Arches d’où remontent les nuages.

Nous longeons la crête en direction de la Tête Chevalière où l’on vivra un bivouac inoubliable.. On ne pouvait rêver meilleur balcon face au Mont Aiguille et le Grand Veymont, qui semblent être à portée de main ! Une mer de nuage les enveloppe, conférant au moment une saveur particulière et nous offrant un coucher de soleil inespéré.

Le lendemain, le chemin du retour longe la crête et redescend en direction du Pas de l’Aiguille, ne présentant aucune difficulté autre que mon orteil fracassé. Pour l’anecdote : j’ai enlevé mes chaussures trempées, j’ai évidemment glissé et me suis violemment cogné l’orteil contre une pierre inamicale. Je ne vous explique pas le réveil le lendemain lorsque j’ai constaté la couleur noire violacée de mon orteil. Et les 3h de redescente.

Morale de l’histoire : ne jamais enlever ses chaussures en montagne.
Morale bis : investir dans des bâtons de randonnée qui peuvent à tout moment servir de béquilles. On ne sait jamais.

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