Bivouac au lac de Peyre

Points clés

• Zone : Bornes-Aravis
• Départ : (1) Parking du col de la Colombière, après le Grand Bornand, 74 450
• Aller : 3h30
• Bivouac : (4) Lac de Peyre
• Retour : 1h30
• Dénivelé : +/- 840m
• Trace GPX:

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Récit

Mai 2022

Après avoir garé la voiture sur un parking proche du Col de la Colombière, nous prenons la direction du lac de Peyre, situé à 2108m d’altitude. La randonnée débute par une courte montée mais intense avant de rejoindre tranquillement le chalet de la Colombière en rejoignant une piste.

De là, le dénivelé s’intensifie jusqu’au lac mais la montée n’est pas si longue, le massif du Mont Blanc dans notre dos, ce qui nous permet de profiter de la vue pendant les quelques pauses. Pendant l’ascension, nous croisons plusieurs groupes de bouquetins peu farouches. Nous sommes nombreux à monter jusqu’au lac ce jour-là. Pendant la haute saison, plus de 600 randonneurs journaliers y affluent, pour profiter de ce milieu naturel riche et varié. Par ailleurs, une réflexion est en cours pour labelliser le lac en Espace Naturel Sensible afin de préserver ce site remarquable fragile. Nous en profitons pour vous joindre à la fin de l’article l’arrêté municipal encadrant les bonnes pratiques et bons comportement à adopter pour un bivouac ou une randonnée au lac de Peyre.

Une fois arrivés au lac, encore en partie gelé en ce mois de mai, nous décidons de prendre de la hauteur en faisons le tour par la pointe de Balafrasse. La vue sur le lac depuis la crête est splendide  et nous ne regrettons pas d’avoir fait ce dernier effort avant de rejoindre le lac à nouveau. Attention toutefois, avec la fatigue et les sacs lourds dans le dos, la prudence s’impose sur ce genre de crête qui peut donner une sensation de vertige pour certaines personnes. Johanna n’était d’ailleurs pas très rassurée. Les bâtons sont nécessaires pour assurer son équilibre.

Après avoir pris le temps et assurer nos pas nous redescendons vers le lac. Nous profitons de cette terrasse vers le plus renommé des massifs alpins au milieu de l’herbe verte et des fleurs. La fin de journée nous permet d’apprécier un petit apéritif mais nous aurions espéré plus de couleurs sur ces montagnes enneigés. Quelques tentes ont rejoint la nôtre à la nuit tombée et les emplacements ne sont pas si nombreux alors nous vous conseillons de ne pas arriver trop tard pour sécuriser (et choisir !) votre spot. La nuit sera douce et après un petit déjeuner et un dernier tour des lieux nous reprenons le chemin du retour par le même itinéraire.

Dans la redescente, nous croisons à nouveau les bouquetins que nous avons pu photographier avec plaisir ! Par chance ces derniers ne sont pas craintifs et nous pouvons les approcher a seulement quelques mètres. Le matin est, je trouve, un moment particulier qui permet d’apprécier pleinement la montagne et ses hôtes.

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Bivouac face au Mont Charvin

Points clés

• Zone : Bornes-Aravis
• Départ : (1) Parking « sous l’aiguille », 74 230
• Aller : 5h
• Bivouac : (6) Au dessus du Champ Tardif, 2 050m
• Retour : 3h
• Dénivelé : +/- 1 300m
• Trace GPX:

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Récit

Juillet 2022

Premier week-end de juillet : le temps s’annonce magnifique ! J’avais reperé une randonnée qui me donnait très envie mais Johanna ne pouvait pas m’accompagner. J’ai pris la décision de partir seul pour faire ce bivouac, une première pour moi. En voiture et direction Annecy ! Après avoir atteint le parking « sous l’Aiguille », après Manigod, je démarre ma randonnée.

Je commence la marche sur une piste en forêt pour rejoindre ma première étape : le lac du Mont Charvin. Après avoir pris un peu de hauteur, la piste quitte la forêt et le paysage se révèle. Plus haut, les crêtes entre la pointe de Mandallaz et le Mont Charvin délimitent la Savoie et la Haute-Savoie.

Le chemin est bien balisé jusqu’au lac, il faut compter environ 2 heures et plus de 800m de dénivelé pour l’atteindre depuis le point de départ. Pour les plus courageux, il est possible de rejoindre ensuite la pointe de Mandallaz ou de monter au sommet du Mont Charvin.

Le lac vaut le détour et je trouve l’endroit très singulier comme l’impression d’être dans le cratère d’un volcan verdoyant ! Je prends de la hauteur pour m’éloigner des groupes de randonneurs. Surplombant le lac, je décide de manger et de faire une petite pause dans ce cadre bien sympathique.

Après un petit tour des lieux, je redescends par le même chemin et bifurque un peu avant l’Aulp de Fier d’en Haut en direction du Lac du Champ Tardif. Après avoir dépassé le lac, on s’engage en direction du col.

Une fois au col, un chemin vous emmènera par la droite à la magnifique Tête de l’Aulp. De là, un panorama magnifique s’offre à vous. Le Mont Blanc en face, à votre droite le Mont Charvin et à votre gauche la pointe de Mandallaz.

Je reviens alors sur mes pas pour rejoindre le col. Je continue sur la crête en direction de la pointe de Mandallaz. Après quelques dizaines de mètres, je repère un spot plutôt sympa et j’avoue ne pas avoir le courage d’atteindre la pointe .

Je pose la tente le long de la crête pour profiter de la fin d’après-midi. Le coucher de soleil est magnifique et les dernières lueurs du jour teintent la montagne de somptueuses couleurs.

Le lendemain matin, les nuages se montrent menaçants du coté du Mont Blanc, mais le ciel est toujours bleu au dessus de ma tête. Je prends mon petit déjeuner devant le lever de soleil dans cette atmosphère particulière.

Après avoir profité du lieu et du moment, j’entame le chemin du retour en passant par le lac du Champ Tardif puis l’Aulp de Fier d’en Bas. Je rejoins ensuite la voiture par la même piste en forêt.

Bivouac à la Gouille des Fours

Points clés

• Zone : Borne-Arvavis
• Départ : (1) Parking de Lintre, Sallanches, 74 700
• Aller : 5h
• Bivouac : (3) Gouilles des Fours
• Retour : 3h
• Dénivelé : +/- 1 320m
• Trace GPX:

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Récit

Juin 2021

Nous rejoignons Sallanches et le parking de Lintre, point de départ de cette belle randonnée.

Le temps ensoleillé permet d’avoir une vue imprenable sur le Mont Blanc. Nous prenons la direction de Mayeres, la montée est franche et en grande partie dans les bois. Arrivés au refuge, nous continuons notre route en passant sous les Quatre Têtes en direction de la chaine des Aravis à l’Ouest. Le paysage est magnifique. Les montagnes sont d’un vert somptueux et le soleil particulièrement fort (nota bene : ne jamais oublier sa crème solaire en montagne !). Nous apercevons la cascade des Fours que le sentier rejoint, et là, nous avons le bonheur d’y croiser quelques bouquetins peu farouches paissant tranquillement.

 Nous entamons la partie finale en direction de la Gouille des Fours. Une fois arrivés nous profitons d’une terrasse sur le Mont-Blanc.

Le temps se couvre en cette fin d’après-midi, nous avons juste le temps de dîner avant de prendre un orage assez violent et de subir une belle frayeur : pendant plusieurs heures, éclairs, coups de tonnerre et pluies torrentielles se succèdent. Heureusement, le déluge finit par se calmer et le reste de la nuit est calme.

Le lendemain matin nous pouvons admirer les premières lueurs du jour avant d’entamer la redescente vers les chalets du Cœur.