Bivouac au lac de l’Etoile

Points clés

  • Zone : Queyras
  • Départ : (1) Les Chalps, 05 100
  • Aller : 5h30
  • Bivouac : (3) Lac de l’ Etoile, 2 755m
  • Retour : 2h
  • Dénivelé : +/- 1 086m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2022

Première étape de notre road-trip dans le Queyras, nous avions repéré ces deux jolis lacs et un sommet à plus de 3000m, la Turge de la Suffie, qui offre un panorama d’exception sur le plus haut sommet du Queyras : le Roc de Rochebrune (3321m).

Direction donc Cervières un peu après Briançon, pour rejoindre les Chalps. De là nous entamons notre ascension en forêt. Après un passage avec câble, pas dangereux mais demandant un minimum d’attention (on peut même le contourner par un autre chemin) nous sortons de la forêt pour découvrir un premier vallon où coule une rivière. Nous devinons que le lac des Cordes est derrière.

Après plus d’une heure de marche et 500m de dénivelé, nous arrivons au lac des Cordes et découvrons un merveilleux endroit propice à y planter notre tente, mais n’écoutant que notre courage nous prolongeons l’ascension après une pause déjeuner bien méritée.

Direction la Turge de la Suffie à plus de 3000m. Nous passons juste au-dessus du lac de l’Etoile que nous retrouverons plus tard et prenons la direction de la combe à l’ouest pour rejoindre le col de Chaude Maison. Le sentier n’est pas indiqué sur l’IGN mais il est clairement balisé et nous atteignons le col sans problème. De là, le spectacle est magnifique nous pouvons voir les Ecrins au loin et le Briançonnais. Nous repartons sur la crête au sud, le chemin passe sur la gauche dans un énorme pierrier, et là aussi il y a un balisage qui facilite la progression. Très vite nous atteignons la Turge de la Suffie pour découvrir un panorama à 360°, avec toujours les Ecrins à l’Ouest , le Pic de Roche Brune au sud ainsi qu’au loin le fameux Mont Viso !

Nous reprenons ensuite le même chemin mais ne faisons pas attention juste avant le col de Chaude Maison et nous nous laissons entrainer sur le mauvais côté d’une barrière rocheuse qui nous fait prendre un passage dangereux. Nous aurions dû revenir sur nos pas. Après une petite frayeur, la descente du col au lac se termine sans difficultés.

Nous rejoignons le lac de l’Etoile et décidons d’y planter notre tente pour apprécier les dernières lueurs du jours avec un petit apéro bien mérité !

Le lendemain nous rejoignons le lac des Cordes où quelques tentes sont plantées et certains bivouaqueurs en profitent même pour pêcher dans la tranquillité du matin. Après avoir fait le tour nous entamons notre redescente pour rejoindre notre prochaine étape : Abriès et les lacs du Malrif !

Bivouac aux lacs du Malrif

Points clés

  • Zone : Queyras
  • Départ : (1) Abriès, 05460
  • Aller : 6h
  • Bivouac : (2) Lac du petit Laus, 2 805m
  • Retour : 3h
  • Dénivelé : +/- 1 328m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2022

Deuxième étape de notre parcours dans le Queyras : les lacs du Malrif !

Nous partons d’Abriès après de longues hésitations car il y a une possibilité d’orages en fin de journée. Téméraires et probablement un peu imprudent sur ce coup-là, nous prenons la direction du Malrif, un petit hameau perdu à plus d’une heure de marche. Nous sommes surpris d’y trouver des habitations réhabilitées. C’est très charmant.

Nous continuons ensuite notre progression à travers les bois, le denivelé est faible jusqu’au hameau des Bertins. De là nous commençons l’ascension finale dans un magnifique vallon. La dernière partie du sentier pour arriver au lac est assez étroite et même s’il n ‘y a aucun danger il faut avancer prudemment avec des sacs lourds et la fatigue qui s’accumule. Là aussi les bâtons sont une sécurité.

Enfin, nous atteignons le sommet et nous arrivons sur le plus grand des lacs : le lac du grand Laus à 2583m d’altitude, écrin bleuté au pied des sommets.

 Après un déjeuner qui nous redonne de l’énergie, nous reprenons un peu de hauteur en direction du lac du Mézan (2675m).

Nous rejoignons ensuite le lac du petit Laus où nous décidons de bivouaquer à 2805m !

En fin d’après-midi le ciel se charge de nuages sombres et on entend gronder un orage au loin. Les premières gouttes de pluie se mettent à tomber et nous filons sous la tente. Un orage de grêle s’abat alors sur nous durant une vingtaine de minutes, le bruit est assourdissant et la panique grandissante ! La tente tient bon mais nous ne sommes clairement pas rassurés ! Heureusement l’orage cesse rapidement, nous pointons alors le bout de notre nez hors de la tente et nous découvrons alors la nature recouverte d’une couche blanche, spectacle saisissant ! Dans la soirée le ciel se dégage et le lendemain, le ciel est magnifique et nous découvrons alors un somptueux tableau aux premières lueurs du jours avec au fond le Mont Viso culminant à 3841m.

Nous reprenons notre route en direction du Pic du Malrif pour espérer faire une boucle et redescendre par le col du Grand Laus. Malheureusement, au sommet nous trouvons le passage final trop dangereux pour rejoindre le Pic et nous décidons de revenir sur nos pas mais le spectacle du sommet vaut largement le détour ! Nous repassons alors par les 3 lacs , et nous profitons encore un peu plus du Grand Laus, où nous trempons les pieds. La couleur de l’eau est magnifique. Nous redescendons alors et croisons beaucoup de randonneurs en plein ascension, la plupart faisant un tour du Queyras et rejoignant les Chalps. Nous croisons même quelques cyclistes portant leur vélo sur les épaules, la folie ! La redescente est tranquille et nous profitons de la chaleur estivale pour nous tremper dans la rivière.

Randonnée au Pic du Caramantran

Points clés

  • Zone : Queyras
  • Départ : (1) Parking juste après le refuge Agnel
  • Durée : 4h
  • Dénivelé : +/- 446m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2022

Nouvelle étape dans le Queyras, nous rejoignons le col d’Agnel à la frontière Franco-Italienne. Le Pain de Sucre étant dans les nuages, décision est prise de partir pour le Pic de Caramatran. Le départ s’effectue dans les deux cas d’un parking proche du Refuge Agnel à près de 2 600m d’altitude !

Nous prenons donc la direction du Col de Chamoussière. La montée est régulière et ne présente pas de grande difficulté jusqu’au au col où nous pouvons admirer le Pain de Sucre au loin, émergeant des nuages, et à sa gauche la magnifique crête de la Taillante.

Rapidement, nous atteignons le sommet du Pic, mais à notre grande déception le panorama coté italien est entièrement dans les nuages.

Nous reprenons ensuite notre route sur la crête en direction du col de Saint Véran. Nous apercevons partiellement la Tête des Toillies. Malheureusement, là aussi les nuages sont présents et la brume complique notre progression vers Rocca Bianca.

Nous décidons donc d’être raisonnable et de rejoindre à nouveau le Col de Chamoussière par une boucle. Lors de notre descente vers le parking, un hélicoptère survole le ciel en direction du Pain du Sucre.

Nous apprendrons le lendemain, que cet hélicoptère est venu évacuer un randonneur qui a fait une chute mortelle. Cela nous rappelle que la montagne peut être dangereuse et qu’il faut toujours rester prudent.

Randonnée au Lac de Néal

Points clés

  • Zone : Queyras
  • Départ : (1) Parking routes des Ayes, après Brunissard, 05 360
  • Durée : 6h
  • Dénivelé : +/- 851m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2022

Pour cette nouvelle étape de notre aventure dans le Queyras, nous avons finalement décidé de ne pas bivouaquer car des orages étaient prévus en fin de journée et dans la nuit. Ayant pris la grêle lors du précédent bivouac, nous avons préféré ne pas prendre de risque. Sachez qu’il est tout à fait possible de dormir sur le plateau où se situe plusieurs lacs dont le Lac Néal.

Nous prenons donc la voiture en direction de Brunissard et empruntons la route des Ayes pour nous garer sur un parking bien avant le Camping de l’Izoard. De là, nous décidons de partir en direction du Bois Bernard. La montée est raide et soutenue, heureusement que nous grimpons à l’ombre ! Nous débouchons enfin dans une prairie, bordée par le pic du Cros et son col du même nom. Après un dernier effort, nous arrivons enfin au col et profitons de la vue sur la Casse Déserte et le col de l’Izoard.

Laissant derrière nous le plus gros dénivelé de cette randonnée, nous reprenons notre route. Nous découvrons petit à petit une nouvelle vallée. La montée reprend ensuite mais elle est moins intense qu’au début de la marche. Le paysage est splendide, nous sommes impressionnés par le nombre de sommets et montagnes qu’on peut y voir, tout cela en progressant dans des vallons herbeux.  

La marche est très agréable et après une dernière montée pour arriver au col de Néal, nous arrivons sur un plateau vallonné où nous apercevons plusieurs lacs.

Après la pause déjeuner, nous reprenons le chemin qui nous mène de lac en lac (lac de la Favière, lac Marion, lac Cogour) avant d’entamer la descente vers les Chalets de Clapeyto.

Une averse soudaine mais brève nous accompagne pendant la descente. Une fois arrivé aux Chalets, nous y découvrons de charmantes habitations occupées par quelques familles qui y passent surement quelques jours de vacances. Nous redescendons ensuite vers notre voiture par une piste qui nous semble bien longue pour finir notre boucle.

Bivouac au lac Sainte-Anne

Points clés

  • Zone : Queyras
  • Départ : (1) Ceillac, 05 600
  • Aller : 5h
  • Bivouac : (4) Lac Sainte-Anne, 2 420m
  • Retour : 2h
  • Dénivelé : +/- 927m
  • Trace GPX:

Récit

Juillet 2022

Dernière étape de notre voyage dans le Queyras, nous décidons de rejoindre Ceillac pour découvrir ces deux lacs assez connus et fréquentés.

Sacs sur le dos, nous entamons la marche. Après quelques dizaines de mètres où nous pouvons admirer des œuvres d’art au bord du chemin, la montée s’intensifie. Nous sommes en juillet, il fait chaud et l’effort est tout de suite intense. Heureusement que notre progression se fait à l’ombre du sous-bois ! Plus haut nous passons près d’un torrent, nous en profitons pour nous rafraichir et y tremper la tête, quel bonheur. Près de deux heures après le départ de la randonnée , nous arrivons enfin au lac Miroir, entouré de mélèzes. L’endroit doit être encore plus magique à l’automne. Nous ne nous attardons pas car nous avions prévu d’y repasser le lendemain, en espérant voir un reflet de qualité, digne du nom qu’on lui a donné !

Nous reprenons le chemin en direction du Lac des Rouites. Après une courte montée, nous découvrons ce petit lac d’un bleu surprenant. Il est dominé par d’incroyables crêtes et aiguilles. Après une pause déjeuner bien méritée nous reprenons le chemin vers le lac Sainte Anne. Nous avions repéré un sentier sur Maps.me, qui n’existe pas sur l’IGN. Le chemin est balisé par des cairns, qui ne sont pas toujours très visibles ! Nous avons certainement dû nous égarer par moment. Certains passages sont plus compliqués que d’autres, mais il n’y a rien d’insurmontable : grâce à Maps.me et un minimum de sens de l’orientation, nous gardons le cap. Juste avant d’accéder au lac, une redescente se fait à travers un pierrier et laisse place à une dernière remontée en direction du Collet de Sainte-Anne.  De là nous pouvons rejoindre le lac sans difficulté.

L’endroit est juste magique. Le lac semble immense à nos yeux, il est d’un bleu lumineux, entouré d’aiguilles et de crêtes splendides. Une petite chapelle vient compléter le tableau. Nous posons notre tente sur un spot juste parfait. Malheureusement, peu avant le coucher de soleil plusieurs randonneurs affluent et viennent poser leurs tentes tout près de nous ! La magie du bivouac est un peu gâchée surtout quand certains sont bruyants. Avec le recul nous aurions du nous éloigner du lac pour gagner en tranquillité. Nous n’avions eu jamais autant de tentes aussi proches ! Malgré tout c’est un très bon souvenir, et le lac vaut clairement le détour. Le lendemain nous redescendons par le collet de Sainte-Anne en direction du lac Miroir.

La luminosité du matin nous permet d’apprécier pleinement le lac. Un petit nombre de randonneurs plient leur bivouac. Au loin, des chevaux accompagnés d’un petit âne galopent dans une prairie verdoyante. Après avoir profité de la quiétude des lieux, nous redescendons en boucle par ce qui semble être un domaine skiable. Juste avant d’arriver à la voiture, nous pouvons admirer l’impressionnante cascade de la Pisse. Une très belle randonnée, quoiqu’un peu trop fréquenté pour les solitaires que nous sommes !

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